Elles ne se sont pas reconnues tout de suite.
Et puis, ce furent les grandes embrassades.
Quatre heures durant, autour d’un bon déjeuner privé à Beit Fares et Lucia, à Jbeil — à mi-chemin entre Zgharta et Beyrouth là où résident les unes et les autres - elles se sont retrouvées. Malgré l’absence de deux d’entre elles et le contact à distance avec les deux collègues résidant au Canada, l’émotion était au rendez-vous.
Les retrouvailles ont été empreintes de joie et de chaleur. Elles ont raconté leurs parcours, personnel et professionnel, évoqué leurs années d’études, les péripéties de leurs stages, les mille anecdotes qui ont jalonné leurs années à l’Ecole libanaise de formation sociale et les souvenirs enfouis mais toujours vivaces.
Les albums photo ont circulé. Mais ce sont surtout les clichés en noir et blanc qui ont fait remonter le temps et monter les larmes. Elles s’y sont reconnues, souvent avec un éclat de rire, parfois avec une pointe de nostalgie.
Cette rencontre fut bien plus qu’un simple déjeuner : un moment de bonheur partagé, un temps suspendu pour célébrer une amitié profonde, une vocation commune et un demi-siècle de chemin parcouru ensemble.
Parler du bon vieux temps, oui…
Mais elles sont toujours là. Toujours actives.
Le travail social coule dans leurs veines !
Elles sont, et resteront, fières d’être assistantes sociales, diplômées de l’École Libanaise de Formation Sociale en 1975.

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