Hyam Samaha Kahi (ELFS, 1970) : « Le travail social, plus qu’une profession »

Il y a des retrouvailles qui sentent la gratitude, la fierté et un attachement qui ne s’efface jamais. Jeudi 23 octobre, l’Association des anciens de l’École libanaise de formation sociale (ELFS) de l’USJ invitait ses membres à se rassembler autour de Hyam Samaha Kahi, Alumna et ancienne directrice de l’École, pour la cérémonie de signature de son ouvrage Le travail social, plus qu’une profession, publié aux Éditions Complicités.

Une énergie particulière animait la salle. Plusieurs générations d’Alumni étaient présentes : pionniers et jeunes diplômés, tous unis par la même passion pour le travail social. L’atmosphère oscillait entre joie et nostalgie, comme un retour aux sources. Les conversations révélaient combien les liens créés en salle de cours restent solides, entre Alumni, avec leur École et avec la profession qu’ils continuent de faire vivre avec conviction.

Dans son ouvrage, Hyam Samaha Kahi nous plonge au cœur de l’histoire et de l’évolution du service social au Liban. Avec 45 ans d’expérience, elle présente le travail social non seulement comme une profession, mais avant tout comme un engagement humain fondé sur la solidarité, la dignité et l’humanisme. À travers ses expériences, ses réflexions et les témoignages recueillis sur le terrain, elle met en lumière les valeurs et les défis de cette vocation, ainsi que la richesse de ceux et celles qui choisissent de servir les autres. Plus qu’un récit personnel, cet ouvrage témoigne de l’émergence de la pensée sociale, des grandes étapes de la politique sociale libanaise et du rôle central de L’ELFS dans la formation des travailleurs sociaux.

Hyam Samaha Kahi cumule près de 45 ans d’expérience. Titulaire d’un diplôme de technicien supérieur en service social et d’une licence en service social de l’ELFS obtenus respectivement en 1970 et en 1980 ainsi que d’un master de l’Université Laval à Québec (en 1984), elle a profondément marqué le secteur par son engagement académique et professionnel. Elle a dirigé l’ELFS pendant plus de quatorze ans, puis le Centre universitaire de santé de l’USJ, avant d’être nommée directrice honoraire de l’École. Son parcours témoigne d’un dévouement rare et d’une vision profondément humaine du travail social.

Ce soir-là, une phrase revenait souvent dans les conversations : « C’était à la fois un plaisir et une bouffée de jeunesse et de nostalgie. » Tout était dit. Au-delà des années et des parcours, l’esprit de l’ELFS demeure vivant, porté par celles et ceux qui continuent, chacun à leur manière, à montrer que le travail social est bien plus qu’une profession.

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