Ayman Oueidate (FDSP, 1981), nouveau président de l’inspection judiciaire, honoré par l’USJ

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L’Amicale des anciens diplômés de la Faculté de droit de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ) a rendu hommage le 26 juin au juge Ayman Oueidat (FDSP, 1981), membre de son conseil d’administration, après sa nomination par le gouvernement à la présidence de l’Inspection judiciaire (IJ).

Un dîner a été organisé en son honneur à l’ATCL à Kaslik, en présence d’un grand nombre de personnalités judiciaires et académiques, notamment le recteur de l’USJ, le Pr Salim Daccache s.j. le ministre de la Justice Adel Nassar, le président du Conseil supérieur de la magistrature Souheil Abboud, le président de la Cour des comptes Mohammad Badrane, les bâtonniers de Beyrouth et de Tripoli Fadi Masri et Sami el-Hassan, ainsi que Chakib Cortbaoui, ancien bâtonnier et ancien ministre.

Prenant la parole, le Pr Daccache a décrit la justice comme « un pilier indispensable à toute réforme en ces temps de crises politique, économique et morale ». « On ne peut bâtir un système politique efficace, ni une économie productive ni une culture nationale saine sans une justice indépendante, courageuse et intègre (…) à l’écart des pressions et des diktats », a-t-il ajouté.

Le président de l’amicale de l’USJ, l’ancien ministre et ancien magistrat Abbas Halabi, a pour sa part salué en Ayman Oueidat « un magistrat intègre, fier et droit, nommé à un moment crucial où nous en avons le plus besoin ». « Ayman Oueidat est rigoureux dans ses principes (…) et imperméable aux tentations », a expliqué M. Halabi, témoignant qu’ « un juge peut incarner la conscience et non être réduit à son état de fonctionnaire ».

Dans son intervention improvisée, Adel Nassar a fait savoir qu’en tant que ministre de la Justice, sa proposition de nommer M. Oueidat à la tête de l’Inspection judiciaire s’inscrivait dans sa volonté de donner « une image positive » du ministère. « J’ai pensé qu’un bon début serait de nommer les bonnes personnes aux bons postes », a-t-il déclaré, soulignant que la prise en charge des nouvelles fonctions de M. Oueidat « a changé l’atmosphère », contribuant à restaurer « la confiance envers la justice ».

Dans son mot de remerciement, le nouveau chef de l’IJ a affirmé que l’hommage reçu « a une signification particulière (…) parce qu’il émane d’une institution qui nous a enseigné le respect et l’application de la loi ». Il a défini le rôle de l’Inspection judiciaire comme allant bien au-delà d’« un organe disciplinaire » des magistrats, mettant l’accent sur « son rôle d’encadrement des performances, de protection de l’image de la justice et de soutien aux juges qui accomplissent leur travail avec sérieux et dans les règles ».

Ayman Oueidat est titulaire d’une licence libanaise en droit de la Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) de l’USJ, obtenue en 1981. Haut magistrat libanais il était président de la 11ᵉ chambre de la cour d’appel de Beyrouth, d’où il a été nommé à son nouveau poste de président de l’Inspection judiciaire lors du Conseil des ministres du 27 mars 2025.